L’avenir des médias est juste au coin de la rue et non, ça n’est pas l’Internet ! C’est un paysage totalement nouveau où vous ne payez que la nouveauté de l’expérience et le contrôle, où vous voyez ce qui vous chante, quand ça vous chante et sur n’importe quel terminal, n’importe où dans le monde.
Imaginez…
Il est 9h20, un dimanche matin. Vous êtes assis sur votre canapé et allumez la télévision pour voir ce qui s’y mijote. Vous voulez regarder le match de foot France-Brésil mais les Bleus jouent à Sao Paulo et la partie d’hier soir ne sera pas diffusée avant des heures. Vous pourriez regarder le nouveau film de Pixar, Monsters Inc., mais votre opérateur câblé n’a pas voulu payer les droits de diffusion avant l’année prochaine. Pourtant, vos amis en Allemagne l’ont vu hier soir. Essayons le web… hélas, il faudrait attendre des heures pour pouvoir le télécharger dans un format ridiculement petit. En plus, il faudrait regarder le film sur votre ordinateur, dans votre bureau (sans canapé), tout seul, sans votre famille. Depuis bientôt un demi-siècle, les sociétés de diffusion contrôlent toujours ce que vous voyez, quand et même où vous le voyez.
Un aperçu de ce qui vous attend
Les technologies pour la télévision, le câble et le téléphone, fixe ou mobile, vous permettent déjà de voir, entendre et appeler de n’importe où vers n’importe qui, à n’importe quel moment. Les gens estiment en général que ces technologies, utilisées de façon indépendante, sont satisfaisantes pour ce qu’elles offrent - et pourtant, si seulement ces petits îlots technologiques pouvaient être raccordés de façon intelligente… tout changerait !
L’interconnection de tous ces produits et services de communication ne sera pas une mince affaire, mais elle est inévitable. Elle découle de la convergence des technologies, d’une sur-offre de bande passante (qui a conduit à une baisse du taux d’utilisation de 10-15% à 2% pour la plupart des réseaux) et des nouvelles technologies médiatrices actuellement développées. Au fur et à mesure de la convergence du téléphone mobile, de la télévision numérique, de la distribution sur câble et de l’Internet, couplée à un super commutateur ou super PBX, ces technologies se transformeront en ce que nous appellerons désormais communications étendues. Elles permettront alors des réunions familiales, avec un nombre illimité de participants, diffusées sur chacune des télévisions des membres de la famille; des jeux vidéo sur Internet fusionnant avec la musique en un seul flux de contenu numérique complexe, dont les participants communiquent depuis n’importe où dans le monde. Elles permettront en outre de pouvoir commander n’importe quel film, dans n’importe quelle langue sur n’importe quel terminal de communication (pourquoi ne pas regarder votre film préféré sur un portable pendant votre trajet en RER ?). Ce nouveau média qui sera acheminé sur des nouvelles chaînes de distribution, comprenant de multiples canaux et transports, pourra être visionné sur votre téléviseur, votre PC ou votre téléphone mobile sur un canal unifié à large bande, ouvert en permanence chez vous, au bureau ou à travers l’entreprise.
Ce qui manque aujourd’hui, c’est une plateforme commerciale - le super PBX - pour contrôler les canaux de communications hétérogènes et piloter les couches logicielles qui vous feront interagir et visualiser le contenu numérique sur n’importe quel terminal. Votre téléphone mobile, même avec l’UMTS, ne sera pas assez puissant, votre routeur térabyte de Cisco ou Juniper ne sera pas capable de recevoir les données nécessaires du réseau câblé pour livrer ces services multimédias étendus. La solution apportée par cette nouvelle plateforme de médiation super PBX offre aussi une opportunité sans précédant pour l’innovation. Sur les décombres de l’ancienne nouvelle économie, une nouvelle industrie, constituée de start-ups de nouvelle génération, de géants des médias et d’opérateurs, est en train d’émerger pour proposer des produits et services de communications étendues à haut débit basés sur cette plateforme de médiation. La plateforme elle-même peut être composée de commutateurs de voix, de caméras vidéo, de technologies sans-fil multi-canaux ou de téléphones portables à écran. Et qu’en est-il du super PBX la plateforme de médiation de ces composants ? Une fois le super PBX disponible, aurons-nous toujours besoin de nos ordinateurs, nos téléviseurs et téléphones mobiles ?
Un test pour les communications étendues de demain
La demande technologique pour les services du super PBX coïncide parfaitement avec celle des utilisateurs qui veulent toujours plus de médias. Au début, nous achetions un téléviseur ou un PC pour nous divertir gratuitement. Depuis, pour accéder à des divertissements plus élaborés et pour globalement “une meilleure qualité d’images” nous avons investi dans des services de télévision par câble, des magnétoscopes, des lecteurs DVD et des accès Internet à haute vitesse. Nous acceptons le fait que plus de qualité et de vitesse signifie souscrire à un abonnement. Nous ne sommes pas prêts à payer à la minute d’utilisation, mais nous payons pour la qualité globale de notre divertissement.
Le problème est que nous avons plus d’appareils et recevons plus de chaînes que nous ne pouvons en utiliser. Nous avons des raccordements de télévision câblée à deux cent cinquante chaînes, et pourtant nous devons attendre des mois avant de voir un film sorti récemment ou attendre des heures pour en télécharger un sur l’Internet. Nous devons décrocher notre téléphone portable pour appeler et utiliser une télécommande pour changer de chaîne, une autre pour baisser le son de la chaîne stéréo.
Ce que nous voulons réellement, ce sont des communications étendues sur mesure pour voir les divertissements et autres services à valeur ajoutée que nous désirons, n’importe où, n’importe quand, et sous la forme que nous choisissons. Nous nous éloignons des modèles de paiement à la minute et dépendant du terminal utilisé pour rejoindre un modèle d’abonnement universel à usage global.
Les constructeurs nous disent que nous avons besoin d’acheter encore un autre téléphone portable ou une autre télévision numérique, un PBX ou routeur plus rapide - ils nous disent que si nous dépensions suffisamment nous pourrions avoir le futur des médias dès aujourd’hui. Mais le prochain produit “nec plus ultra” passera-t-il le test, ou nous donnera-t-il juste une conversation un peu plus claire ou un écran de télévision avec un rendu un peu plus fidèle ?
Ces nouveaux produits nous proposeront-ils le match de foot tout de suite, nous permettront-ils d’avoir des réunions familiales sur la télévision avec un nombre illimité de participants pour un coût fixe ? Ces produits ont certes un emballage de choix, de plus grands écrans, mais apportent-ils ce que nous attendons avidement - les communications étendues ?
Le lecteur concluera par la négative : le test est probant mais raté.
Création du médiateur : le SuperPBX
Même avec un téléphone portable UMTS et une télévision numérique, vous êtes toujours limité aux services et programmes des opérateurs locaux. Avoir accès à tous les types de média en tout temps nécessite des technologies de services de communications étendues qui feraient la fusion entre tous ces médias - vous permettant d’accéder à un film donné, à des programmes télé, à des services téléphoniques et prestations interactives pour que vous puissiez visualiser ce qui vous plaît, de manière adéquate, sur n’importe quel écran de votre choix - télévision, PC ou téléphone portable.
La course pour remplacer les services de communications locales existants et fournir des produits et services étendus a démarré en 1999 avec le rapide déclin des communications longues-distances et interurbaines et un taux d’utilisation des réseaux en chute constante. Les services proposés par les opérateurs sur les téléphones portables ne sont pas capables de créer la demande qui pourrait absorber la bande passante existante. Pourtant la course est déjà lancée pour sortir le GPRS et l’UMTS, qui vont encore augmenter significativement la capacité du réseau à un coût extraordinairement élevé. La télévision numérique et le WAP, bien qu’intéressants, n’ont pas créé d’offre médiatique possèdant suffisament de valeur ajoutée. Leurs offres n’ont pas permis de maintenir les prix, ni de démontrer l’existence de modèles économiques viables.
Et pourtant, les spectateurs meurent d’envie de regarder leur match de foot sur leur téléphone portable, ou leur ordinateur portable, ou leur télévision et de pouvoir le faire en conférence téléphonique avec leurs amis supporteurs. Ils sont même prêts à payer pour cela ! L’augmentation de trafic qui serait générée par la vidéo, la conférence et d’autres services a vraiment le potentiel de saturer l’offre en bande passante actuellement disponible.
Le pont entre toutes les technologies
Faisons un voeu : ne serait-il pas déja possible de ne même plus passer par les opérateurs téléphoniques ou de télévision câblée locale ? Nous pourrions simplement leur demander de faire le “pont” entre différents services (match enregistré sur le réseau, messageries vocales et électroniques, recherches de documentaires dans les archives d’AOL, de Canal+ ou de NewsCorp). Nous pourrions utiliser ce nouvel “opérateur” , basé sur le super PBX, pour rechercher, maintenir, télécharger ou diffuser toutes sortes de programmes, appels téléphoniques, courriers électroniques et produits et services étendus provenant d’une grande variété de fournisseurs (dans le monde entier). Le super PBX agirait comme un centre de contrôle assurant la sécurité des communications, l’acheminement des programmes vers votre télévision, vos ordinateurs et vos appareils sans fil. SONY, Time Warner, AOL, Microsoft (MSN) et bien d’autres possèdent des réseaux de distribution et réserves de contenus incommensurables. Il serait dommage de ne pas y avoir accès…
Prenons Microsoft. Tout ce qui manque aujourd’hui à Microsoft est un super PBX. Microsoft a commencé avec FMSN à fournir des services Internet, tels que l’instant messaging et l’email sur la télévision, proposant les guides des programmes sur écran. Tout cela pourrait bien lui donner accès aux communications étendues, mais le pont entre tous les équipements et technologies lui fait cruellement défaut.
SONY, qui possède beaucoup de contenus de divertissement, via SONY music et SONY pictures, mais également les appareils électroniques et les logiciels correspondants, tente de former des alliances stratégiques pour battre AOL Time Warner. SONY s’est également lancé dans l’accès internet avec Cisco pour rendre les Playstations “internet-ready”. SONY propose du stockage en ligne pour ses utilisateurs de caméras vidéo numériques. SONY prétend même que vous pourrez développer et diffuser vos propres spectacles en direct et créer de nouveaux jeux vidéo en ligne. Le marketing de SONY (pour fournir des communications étendues et du divertissement) déplace les utilisateurs vers de nouveaux produits et services, comme les jeux, la musique, les films et la télédiffusion, mais les questions concernant les technologies de médiation n’ont pas été examinées. SONY a les compétences en matière de divertissement et de produits existants mais semble ne pas disposer des liens nécessaires entre tous ces contenus et technologies.
Le super PBX crée le réseau de distribution qui fusionne le contenu et les transports sur une plateforme unique permettant à l’utilisateur d’avoir un accès sur mesure aux programmes de télévision, à la musique, aux films, aux jeux et à la voix lui fournissant un portail universel de communications. Cette plateforme de médiation fonctionne aussi bien sur les accès hauts débits que bas débits pour tout ce qui est numérique chez soi ou au bureau et contrôle tous les périphériques de façon distribuée, mais avec un accès centralisé.
L’un des premiers tests dans le monde réel d’un tel système débuta à Sophia en 1998 avec le développement par Odisei du premier système d’iPBX hébergé. La plateforme réseau de l’iPBX permit aux téléphones, ordinateurs et autres équipements de fonctionner ensemble pour fournir des services avancés de téléphonie, mais également de gestion de ressources et même de jeux. Odisei gagna la partie - en démontrant non seulement sa capacité à utiliser la bande passante disponible, mais aussi à fournir des nouvelles expériences sur mesure disponibles n’importe où et sur n’importe quel terminal.
Nous interrompons ce programme...
Il semble bien que le dernier épisode dans la quête du Saint Graal des communications étendues soit la plateforme de médiation en cours de développement chez SigEx avec son projet SuperPBX. SigEx est dédié à fusioner les serveurs GSM ou CDMA, les commutateurs de données et de voix, la télévision numérique, les opérateurs de télévision câblée et les centres de data warehousing. SigEx entend ainsi proposer des services combinés de voix et données à haut débit et haute valeur ajoutée pour enfin permettre aux communications étendues de voir le jour.
Le SuperPBX vous permettra de fusioner vos réseaux sans-fil ou filaire, chez vous ou au bureau, en ayant un accès universel via votre téléphone portable, télévision, PC, PDA ou autre terminal de votre choix. Pour peut-être 30 euros par mois, vous pourrez vous brancher de façon sécurisée au réseau de communication numérique de votre bureau ou de votre domicile et télécharger votre programme ou jeu favori, vos emails ou messages téléphoniques depuis le portable de votre coll ègue.
Ainsi, le Dimanche matin, vous regarderez tranquillement le match France-Brésil en direct de Sao Paolo. Pendant les publicités, vous irez vous chercher à boire. En passant, vous “demanderez” à votre télévision de vous montrer vos emails et de commander la nouvelle version d’Apocalypse Now ainsi que le dernier album de Jewel et de le jouer sur votre chaîne hifi. Enfin, comme le match n’est pas passionnant (la France ayant déjà marqué ses trois buts), vous déciderez de le mettre en pause et de terminer votre jeu de Doom en réseau sur votre télévision grand écran ou sur votre téléphone portable pendant que vous sortirez promener le chien.
Doit-on se contenter d’une télévision juste bonne à regarder les chaînes, d’un portable juste bon à téléphoner ou d’un ordinateur juste bon à lancer Word ? Poser la question, c’est déjà y répondre. Il ne fait pour nous aucun doute que l’avenir des médias passera par les communications étendues et qu’il nous réserve bien d’autres perspectives encore plus enivrantes et passionantes !
A propos de La Foundry
La Foundry est un centre de formation, de recherche et de développement révolutionnaire qui utilise des méthodologies et des techniques de management éprouvées pour créer des entreprises florissantes basées sur des innovations en technologies avancées. La Foundry est beaucoup plus qu’un groupe de réflexion où de grandes idées sont testées et débattues. Elle fournit la structure et l'aide nécessaires pour aider les projets-sociétés à assurer le recrutement et la formation du personnel, l’obtention de financements, de bourses de recherche et de brevets, ainsi que les prestations de services et de support.
La Foundry apporte des projets pré-financés de grande envergure tirant parti des années d'expérience des fondateurs, entrepreneurs récidivistes au niveau mondial. Christopher Cantell, CEO, et Frédéric Artru, Président & COO, proposent des alternatives pratiques pour tous ceux qui veulent sérieusement se lancer dans une nouvelle carrière dans les télécommunications Etendues et participer à la renaissance de l'industrie des télécommunications. La Foundry a comme mission de développer et lancer avec succés des sociétés de technologies avancées tout en laissant assez d'initiative pour permettre l'innovation et assez de structure pour contrôler les risques. Pour de plus amples informations :
http://www.sigex.com/pdf/EU_Foundry.pdfA propos des fondateurs
Christopher M. Cantell et Frédéric Artru ont prouvé au cours de leurs carrières leur capacité à recruter des talents, des technologies et du capital autour d’idées fortes. Ils ont également prouvé leur volonté de s’adapter aux conditions environnantes et surtout leur capacité à réussir. Chris et Frédéric ont démontré et mis en application leurs expertises dans des domaines technologiques, marketing et financiers. Leurs diverses expériences leur ont permis de tester, développer et évaluer les différentes techniques et modèles de la Foundry avec succès. Pour de plus amples informations :
http://www.sigex.com/pdf/FR_Fondateurs.pdf.
by Silvia Baldin
